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la race
CONSEILS DE VOTRE ELEVEUR
Vous venez d’acquérir un de nos chiots’ à notre élevage et nous vous remercions de la confiance que vous nous avez accordée. Nous espérons que votre chiot vous apportera toute la joie et le bonheur que nous avons connu avec notre meute. Nous restons à votre disposition pour tous renseignements ou questions diverses auxquelles nous nous ferons un plaisir de vous répondre.
LES SOINS à votre chiot
Vaccins : 2 ème rappel à 3 mois et ensuite 1 rappel annuel. N’oubliez pas le vaccin contre la rage et le vaccin contre la toux du chenil.
Vermifuge : tous les mois jusqu’à 12 mois puis à l’âge adulte 2 ou 3 fois par an (dont 8 jours avant le rappel de vaccin). Nous conseillons Panacur 500 ou 250 et Milbemax.
Antiparasitaire : Advantix en pipettes /Frontline en pipettes/ Bravecto comprimé / Nexgard comprimé, toute l’année et surtout au printemps et automne à cause des tiques qui transmettent plusieurs maladies graves comme : la piroplasmose, l’ehrlichiose, la maladie de lyme.
Repas : votre chiot est nourri au Royal canin starter puis au Royal canin puppy ou au Proplan puppy, 2 ou 3 repas par jour jusqu’à ses 12 mois. Puis à partir de ses 1 ans, il peut manger une alimentation adulte pour chiens de taille moyenne et en 1 seul repas par jour. Ses croquettes doivent être réhydratées avec un peu d’eau au moment de manger.
Il peut lui arriver de bouder ses croquettes. Il ne faudra pas lui changer d’alimentation car il est un petit malin et il recommencera à bouder sa nouvelle alimentation et de plus un changement brutal serait néfaste à son transit intestinal. Sauf avis vétérinaire pour une pathologie
Entretien du pelage : un brossage régulier est nécessaire afin qu’il s’habitue. Puis un petit brossage de temps en temps et au moment des mues sera nécessaire.
Il peut prendre un bain de temps en temps mais veillez à utiliser un shampooing pour chien adapté à son poil et à sa peau. (le ph des chiens n’est pas le même que celui de l’homme) utiliser un ph neutre.
A éviter :
Attention, il faudra éviter de faire faire à votre chiot/chien des exercices près des repas. Lorsque vous revenez de faire des exercices il faudra attendre une heure avant de lui donner son repas. Et inversement lorsque vous allez faire des exercices prévoyez un délai de 3 heures après le repas. Ces précautions afin d’éviter un éventuel retournement d’estomac qui est mortel en 30 minutes.
Les symptômes du retournement d’estomac sont : le chien devient anxieux, tente de vomir sans y parvenir regarde son flanc, salive abondamment et quelque fois pleur en gémissant de douleur. L’abdomen se gonfle, se tend et devient très dur et douloureux à la palpation, on dit souvent en tapant sur l’estomac qu’il résonne comme un tambour.
Attention, il faudra éviter de donner à votre chiot/chien une grosse quantité d’eau en retour de promenade. L’idéale étant de lui donner de l’eau par petite quantité et espacé.
Attention, votre chiot est en pleine croissance et de ce fait il n’est pas conseillé de lui faire parcourir de nombreux kilomètres, de le faire sauter tant qu’il n’aura
pas fini sa croissance.
LE MOT DE LA FIN
Nous vous conseillons d’observer et d’essayer de penser au chiot au lieu de vous énerver ! C’est incroyable le temps que l’on peut gagner en se mettant au niveau du chiot. Par exemple n’oubliez jamais ce qu’est un bon maître pour un chiot : un chef de meute bienveillant, auprès duquel il se sent en sécurité. Le vrai leader, ce n’est pas tant celui qui punit que celui qui dispense le bien être !
Votre nouveau compagnon que nous avons élevé avec passion et amour, est le fruit d’une longue réflexion, d’une sélection rigoureuse afin de trouver le » presque » parfait équilibre qui lie la beauté, la force, le caractère et l’intelligence.
N’oubliez pas que votre chiot grandira vite, qu’il ne sera bientôt plus le petit nounours que vous adorez et il deviendra vite un adulte qui pèsera près de 25 kg à la morphologie d’un loup comme ses ancêtres pour le restant de sa vie. Un husky se mérite et se respecte.
A la différence d’un jouet quand il ne sert plus, on peut le remiser dans le garage ou le jeter dans une poubelle, votre magnifique chiot, futur grand chien, n’est pas un Objet … même grand, vous l’adorerez, nous en sommes persuadés ! Merci de comprendre ces quelques lignes.
LE CARACTÈRE DE VOTRE HUSKY
Le husky est gai, très vif, gentil, sociable. Il n’est pas un chien de garde car pour lui l’homme n’est jamais un ennemi. Il n’est pas agressif avec les autres congénères. Son intelligence et sa docilité font de lui un agréable et excellent compagnon.
Indépendant, ignorant la soumission gratuite, un peu têtu en raison de son esprit d’initiative, le husky n’est certes pas facile à éduquer.
Il est tout à fait capable d’apprendre comme n’importe quel autre chien, à condition que son maître soit capable de lui enseigner. Pour vous obéir, il faut que votre husky voie en vous son chef de meute, à vous de lui montrer que vous êtes juste, qu’il peut vous faire confiance et que vous êtes digne de son amour, de son respect et de son obéissance.
LE COMPORTEMENT DE VOTRE HUSKY
Afin de comprendre votre husky voici un peu d’histoire. En région polaire le chien nordique a assuré la survie des hommes par leurs moyens de transport (le traîneau à chiens), comme chasseur, source de chaleur et compagnon de lutte contre la solitude. Coureur de grand froid, le husky est un athlète de haut niveau. C’est aussi un excellent ami de l’homme, sérieux, discipliné, courageux et très intelligent dans son travail, noble, réservé, mais très fidèle et affectueux avec son maître.
Les peuples nordiques vivaient dans un environnement dur ou un animal faible ne survivait pas. C’est dans ces conditions que le husky a été sélectionné. Très intelligent, le husky n'obéit jamais aveuglément, car dans certaines situations un ordre erroné peut conduire à la mort. Le husky estimera toujours, s’il est juste ou non d’obéir au « chef » à vous.
Etant donné l’importance du chef de meute, il faut expliquer son rôle et cela vous aidera à mieux comprendre votre husky. Au sein de la meute sauvage, le chef de meute commande sur la base de ses capacités. Il dirige la chasse et sait mettre la meute à l’abri du danger. Le chef de meute est le plus astucieux, le plus sage, le plus fiable. Le husky qui à un sens développé de la hiérarchie sociale est tout à fait prêt à obéir à son chef de meute : vous.
Il faut adopter une conduite logique : ce qu’on ne permet pas à son chiot aujourd’hui, on ne peut le permettre demain. Le chiot dont le caractère se forme, va vous mettre sans arrêt à l’épreuve, « A VOUS DE NE PAS CÉDER «
Vous obtiendrez sa confiance en lui apportant un soutien psychologique constant dans les situations qu’il devra affronter seul, ayant été séparé de sa mère, de sa fratrie, sa première meute ! De cette façon, il acceptera les leçons que vous lui donnerez et reconnaîtra en vous son chef de meute valable !
Voici deux exemples de situations que vous allez peut-être rencontrer :
1 - Situations : dans les premières sorties que vous allez faire avec votre husky en vous promenant dans la rue, il risque de voir une chose qui lui fera peur (sac plastique qui s’envole, poubelles, panneaux de signalisation etc. …) le chiot s’arrête, tire sur la laisse pour partir le plus souvent en arrière.
- Ne pas faire : surtout ne pas le gronder, ne l’obligez pas en tirant sur la laisse ou ne le portez pas pour passer l’obstacle. Car de cette manière vous ne mettez pas votre compagnon en confiance et il ne saura pas surmonter cette crainte la prochaine fois.
- Conduite à tenir : En parlant avec douceur à votre compagnon, vous vous approchez d’abord de l’objet en le touchant et tout en invitant votre chiot à faire de même, sans le contraindre. Si votre chiot à encore peur, vous vous approchez de lui, vous le caressez tout en lui faisant sentir sur votre main l’odeur de l’objet et vous l’appelez jusqu’à ce qu’il prenne courage et s’approche.
2- Situations : si votre chiot est agressé.
- Ne pas faire : ne vous laissez pas gagner par la panique, pas de cris affolés. Ne pas le retenir par le collier, car dans ce cas vous le mettez en situation de se faire mordre et vous aussi ! et vous aurez trompé sa confiance. Dès que la bagarre est finie, ne prenez SURTOUT PAS votre chien dans les bras, ne le plaignez pas, ne lui communiquez surtout pas votre peur et votre stress !
- Conduite à tenir : laissez partir votre chiot, puis rappelez le doucement. Dédramatiser l’incident en lui parlant normalement et calmement. Vous pouvez lui dire par exemple : « bon allez fais-moi voir ça » (vous lui prenez les pattes, le cou, les oreilles et vous vérifiez qu’il n’y ait pas de sang), « tu vois ce n’est rien, allez il n’y a rien, retourne jouer » (et vous l’encouragez à retourner à ses occupations). S’il est blessé, vous pouvez lui dire quelque chose comme : « bon ok, on va aller soignez ça, ce n’est rien ». Lui ne comprendra pas vos paroles mais ressentira votre émotion. Si vous êtes calme, alors il le sera davantage et vous filez chez le vétérinaire le plus proche. Tout cela est très difficile à réaliser parce que la première chose que l’on a envie de faire, c’est de prendre notre chien dans les bras et de le plaindre pour le rassurer. Sauf que ça produit l’effet inverse ! Il se dit qu’effectivement cette situation est angoissante et il ressent que vous avez du mal à gérer vos émotions et donc la situation.
L’EDUCATION
Le rappel : Il faut l’appeler par son nom d’usage suivit de vient ici ou aux pieds. Tout d’abord chez vous dans le jardin ou à l’intérieur vous l’appelez lorsqu’il est déjà en train de venir vers vous et vous le récompensez quand il est à votre côté (récompenses : biscuit et ou caresses). Quand vous pensez que votre chiot a compris ce que vous attendez de lui, répétez l’expérience en dehors de chez vous dans un endroit clos ou votre chiot ne risque rien. S’il ne vient pas tout de suite ne vous énervez pas, ne lui courez pas après, continuez à l’appeler calmement avec des mots gentils. Si votre chiot part quand vous l’appelez la meilleure des solutions, est de partir en sens inverse, il reviendra vers vous très vite, il faudra alors le féliciter comme s’il avait obéi à votre ordre du premier coup. Très important, il ne faudra jamais le taper ou le gronder quand il revient « même en retard », car il n'associe pas la punition au retard mais il pensera qu’on l’appelait pour le frapper et la prochaine fois que vous l’appellerez il y pensera et hésite avant de venir !
L’éducation à la marche en laisse : ne pas laisser votre chiot tirer sur la laisse, empêchez-le de vous couper la marche, de mordiller ou se s’amuser avec la laisse quand vous le promenez. Les premiers temps il faudra qu’il prenne la marche en laisse comme un jeu et non comme une contrainte. Pour cela il ne faudra pas le tirer mais vous accroupir face à lui en l’appelant. Ne jamais mettre à un husky un harnais de promenade standard vendu dans le commerce. Le seul harnais que vous pourrez lui mettre (à l’âge adulte) c’est un harnais de travail. Ayant un sens inné de la fonction de trait, dès que vous mettrez un harnais à un husky il tirera et ce ne sera plus vous qui promènera le chien mais lui qui vous tirera ! et en laisse le chien ne doit pas vous tirer.
La promenade : il faut absolument varier les promenades en laisse et les promenades sans laisse dit en libre dès son plus jeune âge, afin qu’il soit habitué à ses deux modes et pour que vous puissiez détacher sans crainte votre chiot sans avoir peur de le voir filer ! Comme il a mauvaise réputation de fugueur ! un chiot éduqué dès son plus jeune âge ne le sera pas. Si vous avez des craintes au début, petites astuces vous pouvez vous servir d’une longe qui entravera ses pattes et vous permettra de le récupérer rapidement.
La propreté : Le chien est naturellement propre. Le chiot de deux mois et plus, a déjà une bonne maîtrise de ses sphincters. L’apprentissage de la propreté dans l’environnement humain n’a rien de très compliqué, un peu de patience et surtout des sorties fréquentes et régulières (notamment après les repas et les réveils) sont la clé d’un succès rapide. Le chiot ne fait pas la différence entre un beau tapis et une serpillière, donc évitez de lui apprendre à faire ses besoins sur des journaux, serpillières etc….
Conseils pour l’éducation : Dès son plus jeune âge, quand il fait une bêtise corrigez le, en le secouant par la peau du cou accompagné d’un NON ferme. Corrigé le chiot quand il et pris sur le fait sinon il ne comprendra pas la punition et finira par perdre la confiance qu’il a en vous. Le husky est un chien qui ne supporte pas la brutalité. Une éducation ferme (avec une bonne intonation de la voix, ferme et sèche sans cri aigu) mais tout en douceur vous permettra de garder de bonnes relations avec votre husky.
Les dégâts : Il n’existe pas de chiots qui ne commettent pas de dégâts ! Mais il faut constamment se souvenir qu’il n’a pas la notion des valeurs. On va lui laisser mordiller une pantoufle délabrée ou un vieux jouet en bois mais comment peut-il faire la différence entre vos chaussures ou des pieds de commode Louis XV ? Que le maître se fâche dans un tel cas et soit plus tolérant dans l’autre ne pourra que déconcerter votre adorable chiot !
LE STANDARD DU HUSKY
FEDERATION CYNOLOGIQUE INTERNATIONALE (AISBL)
SECRETARIAT GENERAL : 13, Place Albert 1er
B – 6530 Thuin (Belgique)
24.01.2000 / FR
Standard FCI N° 270
HUSKY DE SIBERIE (Siberian Husky)
TRADUCTION : Prof. R. Triquet et Dr. J.-M. Paschoud / Version originale (EN).
ORIGINE : U.S.A.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD OFFICIEL EN VIGUEUR : 02.02.1995.
UTILISATION : Chien de traîneau.
CLASSIFICATION FCI : Groupe 5 Chiens de type Spitz et de type primitif. Section 1 Chiens nordiques de traîneau. Sans épreuve de travail.
ASPECT GENERAL : Le Husky de Sibérie est un chien de travail de taille moyenne à la démarche légère et vive. Il est dégagé et élégant dans ses allures. Son corps modérément compact couvert d’une bonne fourrure, ses oreilles droites et sa queue en brosse bien fournie évoquent son hérédité nordique. Son allure caractéristique est unie et apparemment facile. Il remplit avec la plus grande compétence sa fonction d’origine de chien de trait en tirant une charge légère à une vitesse modérée sur de grandes distances. Les proportions et la forme de son corps dénotent cet équilibre fondamental de puissance, de rapidité et d’endurance. Les mâles de la race sont masculins, mais jamais grossiers dans leurs formes ; les femelles sont féminines, mais sans faiblesse dans leur structure. Le Husky de Sibérie, en bonne condition, doté d’une musculature ferme et bien développée, n’a pas de poids superflu
PROPORTIONS IMPORTANTES : Vu de profil, le corps, de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse, a une longueur légèrement supérieure à la hauteur au garrot. La distance de la truffe au stop est égale à la distance du stop à l’occiput.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Le Husky de Sibérie se caractérise par sa gentillesse et par la douceur de son tempérament ; il est également éveillé et sociable. Il ne dispose pas du naturel possessif d’un chien de garde, ne témoigne pas d’une méfiance extrême envers les étrangers et n’est pas agressif envers les autres chiens. Chez l’adulte, on peut trouver, dans une certaine mesure, de la réserve et de la dignité. Son intelligence, sa docilité et son désir de plaire font de lui un compagnon agréable et un travailleur plein de bonne volonté.
TÊTE
REGION CRANIENNE : Crâne : De taille moyenne, bien proportionné au corps. Le sommet est légèrement arrondi. Il va en s’amenuisant graduellement du point le plus large jusqu’aux yeux. Stop : Bien marqué.
REGION FACIALE : Truffe : Noire chez les chiens gris, fauves ou noirs ; elle est de couleur foie chez les chiens à robe rousse (dite cuivrée) ; elle peut être de couleur chair chez les chiens tout blancs. La truffe rayée de rose dite « truffe de neige » est acceptable.
Museau : De longueur et de largeur moyenne, il va en diminuant graduellement vers la truffe ; le bout du museau n’est ni pointu ni carré. Le chanfrein est droit du stop à l’extrémité du museau.
Lèvres : Bien pigmentées et s’adaptent exactement.
Mâchoires/dents : Articulé en ciseaux.
Yeux : En forme d’amande, moyennement espacés et disposés très légèrement en oblique. Ils peuvent être de couleur marron ou bleue. On accepte un œil de chaque couleur ou l’œil hétérochrome.
Expression vive, mais amicale et même malicieuse.
Oreilles : De grandeur moyenne, de forme triangulaire, rapprochées et attachées haut sur la tête. Elles sont épaisses, garnies d’une bonne fourrure, légèrement arquées dans leur partie postérieure et portées bien droites. L’extrémité légèrement arrondie pointe droit vers le haut.
COU : De longueur moyenne, galbé et porté fièrement dressé quand le chien est en station debout. Au trot, l’encolure s’étend de sorte que la tête est portée légèrement en avant.
CORPS : Dos : Droit et solide ; la ligne du dessus est horizontale du garrot à la croupe. Il est de longueur moyenne, ni court comme chez les chiens cob, ni insuffisamment soutenu par suite d’une longueur excessive.
Rein : Tendu et sec, plus étroit que la cage thoracique et légèrement remonté.
Croupe : Inclinée par rapport à la colonne vertébrale, mais elle n’est jamais avalée au point de gêner la poussée de l’arrière-main.
Poitrine : Haute et forte, mais pas trop large ; le point le plus bas est situé juste derrière et au niveau des coudes. Les côtes sont bien cintrées à partir de la colonne vertébrale, mais aplaties sur les côtés pour donner de la liberté aux mouvements.
QUEUE : Bien fournie, la queue qui a la forme en brosse de celle du renard, est attachée juste en dessous du niveau de la ligne du dessus ; en général, quand le chien est attentif, elle est portée au-dessus du dos en une courbe gracieuse comme celle d’une faucille. Quand elle est portée haut, la queue ne s’enroule pas sur un côté ou l’autre du corps et elle ne doit pas se rabattre à plat contre le dos. La queue qui traîne est normale chez le chien au repos. Le poil de la queue est d’une longueur moyenne ; il a approximativement la même longueur sur le dessus, les côtés et le dessous de la queue, donnant ainsi l’aspect d’une brosse ronde.
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS : Vue d’ensemble : Le chien en station étant vu de face, les membres antérieurs sont modérément espacés, parallèles et d’aplomb ; l’ossature a de la substance sans jamais être lourde. La longueur du membre antérieur, du coude au sol, est légèrement supérieure à la distance du coude au sommet du garrot. L’ablation des ergots aux antérieurs est admise.
Epaules et bras : L’omoplate est bien oblique. Le bras est légèrement oblique vers l’arrière, de la pointe de l’épaule jusqu’au coude ; il n’est jamais perpendiculaire au sol. Les muscles et les ligaments qui unissent l’épaule à la cage thoracique sont solides et bien développés.
Coudes : Bien au corps, sans être ni rentrés ni sortis.
Carpe (poignet : L’articulation du carpe est forte, mais flexible.
Métacarpes : Vus de profil, les canons métacarpiens sont légèrement obliques.
Pieds antérieurs : De forme ovale, mais non allongés. Ils sont de grandeur moyenne, compacts et bien garnis de poils entre les doigts et les coussinets. Les coussinets sont durs et d’une bonne épaisseur. Les pieds ne sont tournés ni en dedans ni en dehors quand le chien se tient en position naturelle.
MEMBRES POSTÉRIEURS : Le chien en station debout étant vu de derrière, les membres postérieurs sont modérément espacés et parallèles. En cas de présence d’ergots, il faut procéder à leur élimination. Cuisses : Bien ligotées et puissantes. Grassets : Bien angulés. Jarrets : Bien dessinés et bien descendus.
Pieds postérieurs : De forme ovale, mais non allongés. Ils sont de grandeur moyenne, compacts et bien garnis de poils entre les doigts et les coussinets. Les coussinets sont durs et d’une bonne épaisseur. Les pieds ne sont tournés ni en dedans ni en dehors quand le chien se tient en position naturelle.
ALLURES : L’allure caractéristique du Husky de Sibérie est régulière et apparemment facile. Il est rapide et léger dans sa démarche, et, dans le ring d’exposition, il faut le mener sans tendre la laisse, à un trot modérément rapide, de sorte qu’il présente une bonne extension des antérieurs et une bonne propulsion des postérieurs. Vu de face, au pas, le Husky de Sibérie ne forme pas une piste simple, mais quand la vitesse augmente, les membres s’inclinent graduellement vers l’intérieur si bien que les empreintes s’alignent juste dans l’axe longitudinal du corps. Alors que les empreintes convergent, les membres antérieurs et postérieurs se portent droit devant ; les coudes et les grassets ne tournant ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Chaque postérieur se déplace sur la piste de l’antérieur du même côté. En action, la ligne du dessus demeure ferme et horizontale.
ROBE : Qualité du poil : Le poil du Husky de Sibérie est double et de longueur moyenne, donnant un aspect bien fourni ; cependant il n’est jamais long au point de cacher les lignes nettement dessinées du chien. Le sous-poil est doux et dense et d’une longueur suffisante pour soutenir le poil de couverture. Le poil de couverture est droit et quelque peu couché ; il n’est jamais dur ni planté dressé sur le corps. Il faut noter que l’absence de sous-poil pendant la mue est normale.
Il est permis d’égaliser les moustaches et le poil qui pousse autour du pied et entre les doigts afin de donner au chien un aspect plus soigné.
Le toilettage du poil sur toute autre région du corps est impardonnable et doit être sévèrement pénalisé.
Couleur du poil : Toutes les couleurs sont admises, du noir au blanc pur. On rencontre communément diverses marques sur la tête, comprenant de nombreux motifs typiques que l’on ne trouve pas dans d’autres races.
TAILLE ET POIDS : Hauteur au garrot : mâles 21-23,5 pouces (53,5-60 cm) femelles 20-22 pouces (50,5-56 cm). Poids : mâles 45-60 livres anglaises (20,5-28 kg) femelles 35-50 livres anglaises (15,5-23 kg). Le poids est en proportion de la taille. Les tailles mentionnées représentent les limites extrêmes de la taille et du poids sans préférence pour l’un ou pour l’autre des extrêmes. Tout signe d’excès dans l’ossature ou le poids doit être pénalisé.
RÉCAPITULATION : Les caractéristiques les plus importantes du Husky de Sibérie sont sa taille, son ossature modérément développée, ses proportions harmonieuses, l’aisance et la liberté de ses allures, sa robe correcte, sa tête et ses oreilles plaisantes, sa queue correcte et son bon naturel. Tout signe d’excès dans l’ossature et le poids, toute allure contrainte ou gauche, et tout poil long ou rude doivent être pénalisés. Le Husky de Sibérie n’a jamais un aspect lourd et grossier au point d’évoquer un animal de trait puissant. Il n’est pas non plus léger et fragile au point d’évoquer un animal conçu pour les courses de vitesse sur petites distances. Dans les deux sexes il donne l’impression d’être capable de beaucoup d’endurance. En plus des défauts précédemment notés, les défauts évidents de structure communs à toutes les races sont à éviter chez le Husky de Sibérie autant que dans n’importe quelle autre race, quand bien même ils ne seraient pas spécifiquement mentionnés dans le standard.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien-être du chien.
Crâne : Tête lourde ou disgracieuse ; tête trop finement ciselée.
Stop : Insuffisant.
Museau : Trop en sifflet ou trop grossier ; museau trop court ou trop long.
Mâchoires / dents : Tout autre articulé qu’en ciseaux.
Yeux : Disposés trop obliquement, trop rapprochés.
Oreilles : Trop grandes par rapport à la tête, trop écartées, pas portées bien droites.
Cou : Encolure trop courte et épaisse ; cou trop long.
Dos : Peu soutenu ou faible ; dos de carpe ; ligne du dessus inclinée.
Poitrine : Trop large ; côtes en cercles de tonneau ; côtes trop plates ou trop faibles.
Queue : Rabattue sur le dos ou très enroulée ; queue très empanachée ; queue attachée trop bas ou trop haut.
Épaules : Droites ; mal attachées.
Membres antérieurs : Faiblesse des canons métacarpiens ; ossature trop lourde ; devant trop large ou trop étroit ; coudes sortis.
Membres postérieurs : Angle du grasset trop ouvert ; jarrets de vache ; arrière trop étroit ou trop large.
Pieds : Doigts mous ou affaissés ; pieds trop grands ou disgracieux ; pieds trop petits et délicats ; pieds tournés en dedans ou en dehors.
Allures : Raccourcies, heurtées, sautillantes ; pas pesant ; chien qui roule dans ses allures, qui croise ou marche en crabe.
Poil : Long, rude ou hirsute ; texture trop dure ou trop soyeuse ; tout toilettage à part ce qui est permis dans ce qui précède.
DEFAUTS ENTRAINANT L’EXCLUSION : Chien agressif ou peureux. Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié. Mâles dont la taille dépasse 23,5 pouces (60 cm) et femelles dont la taille dépasse 22 pouces (56 cm).
N.B.: Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés, et dont la morphologie est typique de la race, peuvent être utilisés pour la reproduction
L’ORIGINE DE VOTRE HUSKY
Le Husky Sibérien est originaire de Sibérie Orientale ou les Chukchis s'élevèrent, car il correspondait au mieux à leurs besoins. Ils recherchaient des chiens rapides, dociles, pacifiques, et surtout, qui devaient éprouver un véritable plaisir à tirer un traîneau. Les chiens ne possédant pas ces caractéristiques étaient supprimés. Les chiens sélectionnés étaient élevés avec beaucoup d’attention et grand soin. Les Chukchis finirent par obtenir, grâce à la sélection, des chiens de taille moyenne, au sous-poil fourni, rapides et robustes : le Husky Sibérien.
Au 15ème siècle, l’armée russe décida d’envahir les territoires sibériens. Les Chukchis s’enfuirent toujours plus au Nord sur leurs traîneaux tirés par leurs huskies sibériens. Ils réussirent à fuir l’armée. Grâce à leurs chiens, malgré de nombreuses pertes, ils ne s'avouent jamais vaincus. Cette histoire dura près de 200 ans. C’est alors qu’en 1837, le territoire des Chukchis obtint l’indépendance de tout tribut dû à l’Etat.
C’est au temps de la ruée vers l’Or que les huskies furent découverts par les Américains. Les chercheurs d’Or apprirent tout de suite par les indigènes à se déplacer sur des traîneaux tirés par des chiens. Ils se croyaient trop malins pour utiliser ces petits chiens au museau pointu et aux oreilles dressés, dont l’apparence laissait croire qu’ils n’auraient jamais assez de force et de rapidité. Ils choisirent donc des chiens plus gros. L’Or ne pouvant être prospecté que durant quelques mois de l’année, les chercheurs se créèrent des divertissements. C’est là que commencèrent les courses de traîneau, mais sans chiens nordiques, notamment « All Alaska Sweepstakes ».
L’année suivante, un attelage de husky sibérien était sur la ligne de départ de la course à la risée de tous. Il s’agissait de William Goosak, qui avait acheté 9 chiens aux Chukchis. Tout le monde savait que Scotty Allan serait le vainqueur. Ce musher avait auparavant devancé de nombreux concurrents. Sa meute arriva première, mais suivit de très près par l’attelage des « rats sibériens » (surnom des huskies) , qui arriva 3ème.
Les chiens de Goosak étaient encore en pleine forme et ne pensaient qu’à une chose : repartir. Le public fut réellement impressionné. Maule Ramsay acheta alors 70 chiens aux Chukchis et commença à les entraîner pour la course de l’année suivante. Ses trois attelages se classent 1er, 2ème et 4ème. Après ce jour, plus personne ne rie des chiens du Nord.
En 1925 a eu lieu une grosse épidémie de Diphtérie. Leonhard Seppala et son attelage de huskies sibériens réussirent à arriver à temps pour apporter le sérum contre la Diphtérie. Les chiens furent considérés comme des héros. Grâce à eux, un grand nombre de vie fut sauvé.
Un monument a été dédié au chien de tête de l’attelage : Togo, malgré que le nom de Balto apparaisse sur la statue (il s’agit d’une erreur). En mémoire de cet événement se produit chaque année une des plus grandes courses au monde : l’Iditarod.
En 1930, l’American Kennel Club reconnaît officiellement la race de Siberian Husky.
En 1972, cette race arrive en France. En huit années seulement, sa population grimpe à 25000 individus. Prisé pour sa beauté sauvage, son look de loup, le husky est victime d’un très grand nombre d’abandons. Il fut acheté par des personnes ignorant tout de ses besoins et de son caractère. L’élevage intensif s’étant développé pour répondre à la forte demande, il a bien sûr nui à la qualité tant physique que psychique des huskies.